lundi 10 mars 2008

Lomme - Un "retour à la normale" pour Yves Durand

Yves Durand, élu dès le premier tour des élections communales, se félicite de sa victoire et reste "confiant" sur le ballotage de Martine Aubry.


Un tonnerre d'applaudissements à l'annonce de la victoire d'Yves Durand. "C'est un retour à la normale pour Lomme. On a fermé la parenthèse de 2001" déclare le candidat socialiste devant la foule amassée dans l'hôtel de ville.
Le maire socialiste fait ici référence à l'élection de 2001, où il avait été mis en ballottage par le MoDem et le Front national.
Une large victoire à laquelle il ne s'attendait pas forcément : "J'étais confiant, mais je ne pensais pas être élu dès le premier tour. Avec sept listes en compétition, cela me semblait extrêmement difficile. Mais cela donne encore plus de poids à cette victoire." Satisfaction, donc, mais également un regret : que les Verts (7,63%) aient choisi "une stratégie qui ne leur a pas été favorable, puisqu'ils ne font pas partie de la majorité", explique le maire socialiste.

Concernant le ballottage de Martine Aubry, il s'est déclaré
"confiant" quant à l'issue du second tour. C'est au contraire une douche froide pour Denis Vinckier, tête de liste du MoDem, qui avait mis Durand en danger en 2001 en raflant un grand nombre de sièges au conseil communal. "C'est un sursaut démocratique, mais pas dans le bon sens!", ironise le candidat. "Ce n'est rien d'autre qu'un vote sanction contre Nicolas Sarkozy. Les électeurs qui ont voté pour lui en 2007 ont essayé de se racheter en votant à gauche."

Didier Trédez, tête de liste UMP, regrette bien évidemment qu'il n'y ait pas de second tour. Mais il considère néanmoins qu'il a "rempli (sa) mission" :
"Nous sommes présents au Conseil municipal, et on sera la seule vraie alternance face aux socialistes." Du côté de l'extrême droite, Luc Pécharman accuse Eric Cattelin-Denu d'être responsable de la défaite de sa liste : "On a été victimes d'un hold-up de sa part, explique le candidat frontiste. Il a volé les voix de l'extrême droite. Il a décidé de faire campagne sur un seul thème, la fusion avec Lille, alors que nous, nous avions un vrai programme, beaucoup plus complet."

Lucile Sourdès

Aucun commentaire: