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dimanche 16 mars 2008

Hénin-Beaumont - "La victoire de la République contre l’extrémisme"

Réélu largement, Gérard Dalongeville en profite pour régler ses comptes avec ses détracteurs. Mais il devra tout de même composer pendant six ans avec les élus du Front national qui continuent de progresser dans les urnes.


"Le premier tour l’avait annoncée, le second tour l’a confirmée." Souriant et détendu, Gérard Dalongeville, annonce face à la foule la victoire de la liste qu’il présente avec Marie-Nöelle Lienemann. "C’est une belle victoire", comme il l’affirme lui-même. Avec 51,94% des suffrages, il est le grand vainqueur d’une élection dont on disait il y a quelques mois, qu’elle pouvait donner la victoire à son opposant Steeve Briois du Front national.
Ce dernier réalise tout de même une belle performance en obtenant un score de 28,83%. C’est près de dix points de mieux qu’en 2001 et c’est surtout 1500 voix de plus dans les urnes. Steeve Briois assure donc sa place de leader de l’opposition à Hénin-Beaumont et s’installe un peu plus dans le paysage politique de la ville. Car Daniel Duquenne de l’Alliance républicaine ne recueille la confiance que de 19,23% des électeurs. Même si dans son camp on estime que le résultat n’est pas médiocre en raison de la jeunesse du mouvement, force est de constater que le vote utile a joué à plein et que l’Alliance républicaine a du mal à trouver sa place dans une élection polarisée par la menace du FN.
Gérard Dalongeville prend donc sa revanche sur deux candidats qu’il accuse d’avoir versé dans "l’anti-Dalongeville". "Ça a été la chasse à l’homme et je suis toujours debout", devant les caméras de télévision, le maire réélu garde la dent dure contre ses rivaux et en particulier contre le Front national. "Ils ont sali la commune, sali ses habitants!"

Et maintenant, que vont-ils faire?
Pour Gérard Dalongeville, l’avenir semble clément. L'élection du maire et de ses adjoints devrait être une formalité en raison des vingt-sept conseillers sur trente-cinq obtenus par la liste du rassemblement de la gauche. "Il y a déjà eu un accord sur la répartition des sièges", précise Marie-Nöelle Lienemann, excluant ainsi tout revirement de dernière minute. De son côté, la députée européenne répète qu’elle a toujours dit qu’elle resterait à Hénin-Beaumont, "pour reconstruire la gauche, pour être première adjointe et aider au développement" d
e la ville.
À l’extrême droite, l’avenir héninois de Marine Le Pen est en revanche en ques
tion. Elle peut sans doute regretter de n’avoir remporté une élection qui devait signer la reconquête municipale du Front national. L’interrogation principale la concernant est de savoir si elle se contentera de faire partie des cinq conseillers du Front national à Hénin-Beaumont. Si elle a toujours affirmé qu’elle resterait à Hénin-Beaumont quoi qu’il arrive, ses vues sur la direction nationale du FN pourraient la distraire de son rôle de conseillère municipale d’opposition.

Paul Sanfourche

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Hénin-Beaumont – Gérard Dalongeville : Envers et contre tous

Dans une campagne tendue, marquée par les accusations et la menace du Front national, Gérard Dalongeville a réussi à conserver la mairie d’Hénin-Beaumont. Retour sur un itinéraire acquis de hautes luttes politiques.


Il est passé par tous les sobriquets : "Brutus", " monsieur 85% " … La carrière politique de Gérard Dalongeville est loin d’avoir été de tout repos. Premières vagues d’abord dans son propre camp, quand il décide en 2001 de se présenter contre le maire de l’époque Pierre Darchicourt. Alors directeur de cabinet du maire en place, il brave les consignes du parti socialiste, qui l’excluera pour cette fronde.
Une fois élu, Gérard Dalongeville ne goûte pas longtemps la paix du vainqueur.
Quelques semaines plus tard, il perd le soutien des Verts, qui rejoignent le camp de l’opposition au conseil municipal. Les mains liées par la dette colossale de la ville, il est contraint de prendre une décision hautement impopulaire : augmenter de 85% les impôts locaux… Le front de l’équipe municipale commence alors doucement de se fissurer. Les "déçus" de Dalongeville rejoignent les "revanchards" du camp Darchicourt et la menace d’un front "anti-Dalongeville" s’ajoute à celle du Front, national, autour de Steeve Briois.

Au dessus de la mêlée
Mais Gérard Dalongeville ne cède rien et défend bec et ongles son bilan de maire. L’implantation d’Ikéa, la création d’une crèche, la réfection de l’école Léon Blum. Il reste étrangement serein dans un climat pourtant de plus en plus délétère . Il balaie d’une formule les tirs de barrage qui l’accablent: "Vous savez, l’opposition stérile, les ennemis d’Hénin-Beaumont, leur seul objectif est de nuire à la municipalité et à l’image de la ville", confiait-il à la Voix du Nord il y a quelques mois. Bégayante au début, sa campagne s’est déroulée sur une pente ascendante. Dès le soutien de Marie-Nöelle Lienemann obtenu et après avoir reçu les visites de courtoisie des responsables socialistes comme François Hollande, la victoire ne semblait plus lui échapper. Pourtant, ses opposants ne cesseront de l’attaquer. Daniel Duquenne, l’ancien collègue de mairie, Steeve Briois et Marine Le Pen redoublent leurs efforts pour discréditer le maire sortant.

C’est peut-être cette image du chêne bravant la tempête, de l’homme au-dessus de la mêlée et des turpitudes politiques que les habitants d’Hénin-Beaumont ont plébiscité lors de ces élections municipales. Gérard Dalongeville a en tout cas décroché son ticket pour six années supplémentaires de mandat.

Paul Sanfourche

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Hénin Beaumont - Réaction de Daniel Duquenne

Interrogé à son QG, Daniel Duquenne s'est dit "très satisfait parce que l'Alliance républicaine n'a que deux ans et qu'on a atteint près de 20% au second tour"(19,23%).
"Il n'y aura pas qu'une seule opposition puisque nous avons trois conseillers municipaux", a ajouté Daniel Duquenne.
"Gérard Dalongeville a bénéficié de la peur du FN. A cause d'une médiatisation à outrance, les Héninois ont voulu voter utile", a-t-il commenté.

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Hénin-Beaumont - Large victoire de Gérard Dalongeville sur Steeve Briois


Gérard Dalongeville, le maire socialiste sortant, est réélu avec 51,94% des voix. La liste du candidat du Front national Steeve Briois obtient 28,83% des voix. La liste de l'Alliance Républicaine emmenée par Daniel Duquenne recueille 19,23% des voix.

" C'est une victoire contre le populisme et contre l'extrémisme, une victoire de la République face a l'extrême droite", a affirmé Gérard Dalongeville avant d'inviter tout le monde à un pot de l'amitié à l'hôtel de ville.

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Hénin -Beaumont - Avant-goût de victoire

Les résultats définitifs ne sont pas encore connus mais les supporters de Gérard Dalongeville crient déjà leur joie: "On a gagné, on a gagné".
Les slogans contre Marine Le Pen fusent:
"Marine prend le TGV", "Marine fais tes valises".
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Hénin Beaumont - Ambiance de fête pour le PS

La salle des fêtes d'Hénin-Beaumont est pleine à craquer pour l'annonce des résultats. Le public, acquis à la cause de Dalongeville, applaudit à chaque résultat en sa faveur, et se tait pour Duquenne. Briois est systématiquement sifflé.
Laurent Bocquet, candidat UMP au premier tour, est présent dans la salle. Il a appellé à voter en faveur de Dalongeville contre l'avis de l'UMP: "On a été rejeté au combat des urnes mais pour moi dans un second temps venait le combat républicain." Il affirme avoir appelé à voter pour Gérard Dalongeville pour contrer le FN, "je pense que les résultats vont me donner raison".
Daniel Duquenne est le grand absent de la soirée. Il y a une heure à son QG, sa femme confiait que l'équipe de Duquenne ne se rendrait pas à la salle des fêtes par peur d'y être mal reçue." On est pas provocateurs, on ne rentrera pas dans leur jeu", avait-elle précisé.
"J'étais dans la même situation qu'eux la semaine dernière. J'ai été déçu mais je pense qu'il faut assumer son discours jusqu'à la fin et venir voir les résultats", commente Laurent Bocquet.



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mercredi 12 mars 2008

Hénin-Beaumont - Laurent Bocquet en colère

La polémique est partie mercredi d'un article posté sur le blog de Steeve Briois. La tête de liste du Front national y accuse Laurent Bocquet d'avoir contacté à tour de rôle chacun des qualifiés au second tour pour figurer au conseil municipal.

Laurent Bocquet dément formellement les accusations du candidat FN dans une interview accordée aux étudiants de l'ESJ.





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Hénin-Beaumont - "Ne parlez plus à ces ordures de l'ESJ"

Mardi matin, Steeve Briois et Marine Le Pen, entourés de quelques militants, étaient de retour au marché d'Hénin-Beaumont, tracts à la main et sourire aux lèvres. Enfin, pas pour tout le monde.

Croisant une des reporters de Tout sur mon maire, la tête de liste frontiste l'interpelle au sujet d'une vidéo* mise en ligne jeudi 6 mars à 22h40 sur Chroniques de mars, le blog des étudiants de deuxième année.
"C'est vous qui avez fait la vidéo sur le meeting de la salle des fêtes?
-Non ce n'est pas moi. Quel est le problème?
-On ne veut plus avoir à faire à vous."
Et plante là la journaliste interloquée. Elle raconte "Un militant est venu vers moi pour me dire que le FN en avait marre qu'on raconte des méchancetés sur lui et que Steeve Briois avait été blessé par le reportage. J'ai continué à discuter quelques minutes avec lui à propos des résultats du premier tour. Nous avons marché un moment en suivant Steeve Briois et son équipe, jusqu'à ce qu'il nous interrompe."
C'est à ce moment qu'il a lancé au militant : "Ne parlez plus à ces ordures de l'ESJ!"

Pierre-François Decourcelle et Diane Desobeau

* la vidéo en question met en avant "l'aisance" et le "charisme" de Marine Le Pen, qui est "la star de ce meeting". Steeve Briois trouve que le reportage le dévalorise.


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mardi 11 mars 2008

Hénin-Beaumont - Couacs à l’UMP

Dalongeville ou Duquenne ? Pour qui doivent voter les électeurs de Laurent Bocquet ?

Si Laurent Bocquet se désolidarise de la ligne du parti, "il subira les foudres de l’UMP nationale". Pour Françis Cotard, suspendu de l’UMP et colistier de Daniel Duquenne, la sentence est sans appel et la décision prévue par les instances du parti, claire. L’UMP soutient la liste de Daniel Duquenne pour le second tour des élections municipales "pour participer à une opposition constructive et ne pas se cantonner à la politique du maire sortant" explique Philippe Rapeneau, secrétaire départemental de l’UMP.

Laurent Bocquet affirmait cependant hier qu’il appelait à voter pour le maire sortant socialiste, Gérard Dalongeville. Une déclaration "personnelle sans consultation de ses instances et des membres de sa liste" souligne Philippe Rapeneau. Rébellion ou manque de communication ? Joint par téléphone, le candidat malheureux de la droite à Hénin-Beaumont renouvelle aujourd’hui son soutien à Gérard Dalongeville "mais à titre personnel" précise-t-il.

Diane Desobeau, Amélie Tulet

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Hénin-Beaumont - Variations sur 150 emplois municipaux

Parlant du recrutement municipal massif opéré trois mois avant les élections municipales, chaque candidat y va de son interprétation.

"Je ne réponds pas à ces accusations fascistes !" A Hénin-Beaumont, entre candidats, on aime bien se taxer de "fasciste"… Mais une fois le mot lâché, Gérard Dalongeville ne donne pas d’explications sur les 150 contrats municipaux qui font grincer des dents ses opposants.

Steeve Briois, candidat FN, nous en parle le premier. Vendredi dernier sur le marché, il accuse le maire sortant "d’acheter ses employés." Aujourd’hui, c’est Daniel Duquenne qui, accusant le maire sortant de clientélisme, revient sur ses contrats. "Ces nouveaux emplois ont été assortis d’un message clair : si Gérard Dalongeville n’est pas réélu, les contrats ne seront pas renouvelés."
Des accusations qui font sourire Adjel Arbaoui, directeur du CCAS : "Il est normal que le maire œuvre en faveur de l’emploi… et il est évident que si il n’est pas réélu, sa politique ne pourra être reconduite…"

Amélie Tulet

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Hénin-Beaumont – Le roman de la rose

Plus fort encore qu’un congrès du parti socialiste… Le feuilleton des divisions de la gauche à Hénin-Beaumont cultive l’art du rebondissement. Derrière les guéguerres de partis, c’est l’opposition entre Gérard Dalongeville et son ancien adjoint Daniel Duquenne qui a fait achopper jusqu’à présent les tentatives d’union.

"Des gens qui ont oublié leurs valeurs politiques pour la danse des fauteuils." À la veille du premier tour des municipales, voilà ce que Laurent Bocquet pensait des candidats de gauche ralliés à Gérard Dalongeville. Les divisions de la gauche à Hénin-Beaumont semblait plutôt amuser la tête de liste de l’UMP, même s’il dénonçait "l’hypocrisie" de certains.
Il est vrai que la valse des dissidents et des ralliés de dernière minute a fait flotté comme un parfum de mélodrame dans la petite ville du Pas-de-Calais.

Duquenne – Dalongeville : le désamour
Tout commence en 2001 lorsque Gérard Dalongeville, alors directeur de cabinet du maire Pierre Darchicourt, se présente contre son supérieur et lui ravit sa place.
Calife à la place du calife, le nouveau maire va procéder à l’évincement du directeur des services de la mairie d’Hénin-Beaumont, qui n’est autre que Daniel Duquenne. Sept ans plus tard, le malheureux licencié rêverait de prendre sa revanche sur le maire sortant. C’est du moins l’analyse de Jean-Pierre Chruszez, directeur de campagne de la liste socialiste, qui compare la candidature de Daniel Duquenne à un règlement de comptes d’ "un employé qui se fait virer par patron".

"La liste des mécontents"
La rivalité entre les deux hommes va ancrer une vraie ligne de clivage au sein de la gauche héninoise. Tant que ces deux-là seront au premier plan de la vie politique de la ville, il semblerait que cette ligne de partage ne puisse s’effacer. La liste de l’Alliance républicaine de Daniel Duquenne fédère ainsi tout ceux à gauche, et même peut-être au-delà, qui rejette aussi bien la personne, que la politique de Gérard Dalongeville.
Après la tentative avortée d’union derrière l’ex-vice président de région Alain Alpern , les Verts se sont ralliés à cette liste dissidente. Sortis de la majorité dès 2001, ils critiquent avec Céline Scavennec, conseillère régionale du parti écologiste "les pratiques de clientélisme et d’autoritarisme" du maire en place. Jean-Pierre Chruszez balaye d’un bon mot ces accusations de l’Alliance républicaine. "Une liste qui réunit tous les mécontents, raille-t-il, les exclus du PS, du MRC et le MoDem".

Marie-Nöelle Lienemann, l’entremetteuse
N’empêche, la liste des "mécontents" de Gérard Dalongeville aurait pu finir par rassembler tout le monde à ses dépens. Pierre Ferrari du Mouvement des Jeunes Socialistes (MJS) qui se revendique comme la première force militante de gauche à Hénin-Beaumont, rappelle que la décision de s’unir à Gérard Dalongeville n’allait pas de soi. "Ça n’a pas été une décision facile car nous avions beaucoup critiqué sa politique", concède-t-il. "Il nous fallait une garantie", explique-t-il en parlant de la venue de la socialiste Marie-Nöelle Lienemann comme deuxième de liste à Hénin-Beaumont. C’est donc l’option d’un ticket Lienemann-Dalongeville, obtenue par la fédération socialiste du Pas-de-Calais, qui a permis de fédérer autour du maire sortant…et même de se payer au passage le soutien people du chanteur "engagé" Rénaud Séchan.



N’oublions pas en outre, comme le rappelle Pierre Ferrari qu’un "maire sortant ça fait souvent autour de 35%" et que dans une ville où le Front national peut espérer remporter la mairie, l’obligation de victoire a fait mettre pas mal d’eau dans le vin des militants socialistes… "Peu importe les hommes", conclut Pierre Ferrari, rejoignant le constat de réalité de Céline Scavennec qui évoque de son côté la ligne des Verts au second tour : "Tout faire pour empêcher l’arrivée du FN au pouvoir."

Si la tendance du premier tour se confirme, les responsables de la gauche à Hénin-Beaumont pourront au moins se retrouver autour de cet objectif achevé. En cas d’échec, ils auront six ans devant eux pour régler leurs querelles.

Paul Sanfourche
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lundi 10 mars 2008

Hénin-Beaumont - Laurent Bocquet (UMP) appelle à voter pour Gérard Dalongeville

Au lendemain de sa défaite, Laurent Bocquet ne fusionnera pas mais appelle à voter pour le maire PS sortant Gérard Dalongeville. "L’objectif est clair : faire barrage au FN" a déclaré le candidat UMP.

Dur retour à la réalité pour Laurent Bocquet. Le candidat plein d'optimisme, assurait il y a quelques jours qu'il serait "présent au second tour". Mais hier, les habitants d'Hénin-Beaumont en ont décidé autrement, ne lui accordant que 5,49% de leurs suffrages.

Ce score aurait pu lui permettre de fusionner avec l'une des listes présentes au second tour. Mais Laurent Bocquet et ses colistiers ont décidé de "d'être spectateurs au second tour". "Nous prenons cependant position en faveur de Gérard Dalongeville", a déclaré Laurent Bocquet dès lundi soir. Le maire PS sortant est selon eux "le mieux armé pour battre le FN". "Plus lourde sera la défaite de Marine Le Pen, moins elle aura de poids", Laurent Bocquet, pour qui "la montée du FN a été un véritable déchirement à Hénin-Beaumont". "Il faut être républicain": le candidat UMP met de côté ses "divergences d'opinion" avec le maire sortant, afin qu'Hénin-Beaumont "ne soit plus la cible du FN".

Mais pourquoi ne pas fusionner pour obtenir des sièges au conseil municipal? L'explication se trouve auprès de l'électorat de la liste UMP: "fusionner avec Dalongeville aurait pu nous être préjudiciable par la suite" explique Laurent Bocquet. En ce qui concerne Daniel Duquenne, troisième candidat en ballotage au second tour, il aurait sûrement aimé récupérer les 5% de Laurent Bocquet. Mais ce dernier admet juste l'avoir "eu brièvement au téléphone ce matin" et ajoute: "J’ai beaucoup d’estime pour Daniel Duquenne mais il paraît difficile de rattraper son retard en une semaine pour déloger Gérard Dalongeville" et battre le FN.

Laurent Bocquet et ses colistiers, vont maintenant devoir se "préparer aux prochaines échéances" et "bien se structurer" pour pouvoir "affirmer leur position" à Hénin-Beaumont.

Diane Desobeau

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Hénin-Beaumont - La guerre des trois aura bien lieu

Dalongeville, Duquenne et Briois : trois prétendants pour un seul fauteuil. Après l’effervescence médiatique du premier tour, offres d’alliances et calculs politiques se déroulent désormais en coulisse. Passage en revue des configurations possibles et des chances de chacun.


Rompus aux joutes politiques, au lendemain du premier tour les finalistes affinent leur stratégie pour le round final. Pour Gérard Dalongeville, le verdict des urnes est plutôt encourageant. Le maire sortant arrive largement en tête avec 43% des voix et quinze points d’avance sur la liste du Front national menée par Steeve Briois et Marine Le Pen.

Ceux qui voulaient que “le maire sortant soit le maire sorti” ne baissent pas pour autant les bras. Steeve Briois estime par exemple que Gérard Dalongeville a d’ores-et-déjà fait le plein des suffrages au premier tour. Marine Le Pen espère de son côté que les électeurs de Daniel Duquenne rejoindront le FN au deuxième tour.

Rien n’est moins sûr. Car si l’on en croit les dernières déclarations de Daniel Duquenne, il suivra sa ligne de conduite “ni-ni”, refusant aussi bien une alliance avec le Front national qu’avec Gérard Dalongeville… L’attitude de ses électeurs reste cependant la clé du scrutin. Car les 5% au premier tour de Laurent Bocquet ou les 4% de Frédéric Fraccola pour la LCR ne pèseront pas lourd dans la balance… Reste donc à savoir si l’effet “tout sauf Briois” sera plus fort que la tentation “tous contre Dalongeville”.


Ballotage favorable pour Dalongeville
Deux scénarios émergent du brouillard héninois.
Soit, à l’image des trois candidats encore en lice, l’électorat se cristallise sur ses positions et refuse de reporter ses voix. Dans ce cas, le second tour ressemblera fortement au premier.
Soit les citoyens d’Hénin-Beaumont choisissent de faire bouger les lignes et de rectifier leur vote en fonction des résultats de dimanche dernier.

Dans les deux cas, une constante : Gérard Dalongeville est en ballotage favorable. Si le premier tour se répète, il bénéficie d’une avance confortable qui lui assure la victoire. Même en cas d’alliance avec l’UMP et la LCR, Daniel Duquenne reste à trop longue distance pour modifier l’issue du scrutin. À l’inverse, si le report des voix joue à plein son rôle, le maire sortant garde l’avantage, tant il semble hasardeux que les électeurs de l’ancien adjoint de Gérard Dalongeville mettent un bulletin FN dans les urnes dimanche prochain.

Une autre inconnue s’ajoute à cette équation électorale. Au premier tour, l’abstention a atteint le score relativement important de 32%. Un réservoir de voix dans lequel les candidats devront puiser pour s’assurer de la victoire au second tour.

Paul Sanfourche

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dimanche 9 mars 2008

Hénin-Beaumont - Portfolio du premier tour


Photos: Elodie Font
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Hénin-Beaumont - Dalongeville : "la victoire du camp des démocrates sur l'extrême droite"


Le maire sortant apparenté socialiste, Gérard Dalongeville, a obtenu 43,09% des voix au premier tour des municipales. Il devance largement la liste du FN à 28,53%.

Gérard Dalongeville, sur l'antenne de France Bleue Nord, évoque "la victoire du camp des démocrates sur l'extrême droite". Devancés largement par le maire sortant, Steeve Briois et Marine Le Pen comptabilisent quand même plus de 28% des voix. La liste de l'Alliance Républicaine mené par Daniel Duquenne recueille de son côté 18,64% des suffrages. Laurent Bocquet pour l'UMP est à 5%. Frédéric Fraccola pour la LCR obtient un peu plus de 4%.

Interrogée par notre équipe, Marine Le Pen a appelé les électeurs de Daniel Duquenne à rejoindre la liste du Front national, "la seule liste capable de faire basculer M. Dalongeville de son fauteuil".

Daniel Duquenne, le dissident socialiste a annoncé qu'il ne ferait pas de liste de rassemblement avec son rival Gérard Dalongeville. Il estime que le maire sortant a suffisament de voix pour être réélu sans son soutien.

Marie-Nöelle Lienemann, député européenne socialiste, co-listière de Gérard Dalongeville interrogée par France-Bleue Nord, s'est dite satisfaite des résultats mais reste prudente jusqu'au second tour qui aura lieu dimanche 16 mars.

De nos envoyés spéciaux à Hénin-Beaumont
Photo: Elodie Font

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Hénin-Beaumont - Résultats partiels : Dalongeville en tête

Sur les 11 bureaux de vote déjà dépouillés (sur les 18 que compte la ville) Gérard Dalongeville, le maire sortant apparenté socialiste, arrive en tête avec 44,63% des voix.
Steeve Briois pour le Front national est deuxième avec 28,69% des voix. Daniel Duquenne et l'Alliance Républicaine comptabilisent 17,32% des voix. Viennent ensuite Laurent Bocquet pour l'UMP et la LCR, chacun autour de 4% des suffrages.


Avec nos envoyés spéciaux
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Hénin-Beaumont - Affluence médiatique à la salle des fêtes

Caméras, appareils photos et reporters. Une trentaine de journalistes s'amassent dans la salle des fêtes d'Hénin-Beaumont.

Une affluence médiatique extraordinaire pour la petite ville du Pas-de-Calais, qui fait dire à Medhi, un habitant venu voter, "je n'ai jamais vu ça!". Sur place, l'ambiance est particulièrement tendue alors qu'on est en train de dépouiller les bulletins et de rapporter les premiers résultats des autres bureaux de vote de la ville.


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Hénin-Beaumont - Premiers chiffres de la participation

Le taux de participation à Hénin-Beaumont atteint 63% à 17 heures. C'est plus que la moyenne nationale à la même heure, qui tournait elle autour de 56%.

On a appris de plus selon une source du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, que le taux de participation final à Hénin-Beaumont devrait dépasser les 70%. Un taux de participation élevé, qui traduit l'importance du scrutin dans la ville.
Toute l'attention médiatique s'est tournée sur cette ville de 26 000 habitants, après que Marine Le Pen s'est inscrite comme deuxième de liste du Front national, derrière Steeve Briois, conseiller municipal et tête de liste. Dans une ville où le FN a réussi à plusieurs occasions des scores importants, le tandem Briois-Le Pen est en mesure de l'emporter, même si un sondage récent paru dans la Voix du Nord donnait le maire sortant, Gérard Dalongeville, en tête au premier et au deuxième tour.

Avec nos envoyés spéciaux à Hénin-Beaumont

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De l’intérêt des seniors à Hénin-Beaumont

Selon l’Insee, les plus de 60 ans représentent environ 20% de la population héninoise. Un enjeu municipal, donc, car les personnes âgées votent comme les autres.


A la résidence Louis Pasteur, les résidents étaient aujourd’hui de sortie pour voir le film de Dany Boon, "Bienvenue chez les Ch’tis". Ils sont 43 personnes valides et autonomes, à profiter de ce mode de logement médicalisé proposé par la mairie. Il y a "quelques dossiers" en attente pour profiter de ces appartements de seniors. Mais pour le directeur adjoint de l’institution, "l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) fonctionne bien et permet en général de maintenir les gens chez eux."
Pour les personnes dépendantes, la solution reste le plus souvent le centre hospitalier : 130 lits à la résidence Les 5 saisons, ainsi que 60 lits supplémentaires de longue durée dans les locaux de l’hôpital. Ici aussi, "il y a plus de demande que d’offre" indique un cadre, qui rappelle qu’il s’agit d’un problème d’envergure nationale.
Pourtant les candidats à la mairie ont leur mot à dire sur le sujet. L’une des attribution du maire d’Hénin-Beaumont est de présider le conseil d’administration des 5 saisons.

Paroles de candidats
Le maire sortant, Gérard Dalongeville, propose de développer un "béguinage, c’est-à-dire des appartements de petite taille avec une administration qui rappelle les maisons d’hôtes". " Pratique pour les gens qui ne veulent pas quitter leur cité minière", poursuit le candidat soutenu par le PS.
Daniel Duquenne soutient l’idée de créer un béguinage. En tant qu’ancien directeur du centre communal d’action sociale (CCAS), qui gère en partie le problème de la dépendance, il constate que "pas grand chose n’a bougé" sous la mandature de Gérard Dalongeville. En plus de la création d’un pôle senior, adapté aux personnes âgées et regroupant différents services, le candidat de l’Alliance républicaine insiste sur la nécessité de s’occuper des loisirs de nos aînés, "à travers l’association Le temps de vivre (organisatrice de loisirs), qui doit être soutenue par la mairie."
Le Front National s’est lui fixé l’objectif de "faire reculer la solitude des personnes âgées." Marine Le Pen lance l’idée d’ "activités intergénérationnelles par l’intermédiaire des écoles". Steeve Briois ajoute : "Les personnes âgées doivent se sentir en sécurité et avoir plus de pouvoir d’achat". Reste à savoir, si, comme on l’entend, le pouvoir d’achat rapportera gros… électoralement.
Pierre-François Decourcelle

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vendredi 7 mars 2008

Hénin-Beaumont - Enjeu d'enfants


Les projets sur la petite enfance font partie des enjeux de campagne à Hénin-Beaumont, ville qui accueille de plus en plus de jeunes parents. Un domaine et des projets privilégiés par la mairie actuelle et plus ou moins discutés par les candidats de l’opposition.


Positif ! Les réactions sont unanimes à Hénin Beaumont concernant la politique sur la petite enfance menée par Gérard Dalongeville. Une polique qui fait la fierté du directeur du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), Adjel Arbaoui : "Nous avons créé une crèche qui a été financée à 85% par des subventions de l’Europe, du Département, de la Région et de la CAF." Une réussite qui ne défavorise pas d’autres domaines et qui attire des jeunes parents. "La ville est en plein essor, elle a même gagné des habitants! " précise le directeur persuadé que cette politique familiale est "au cœur de l’action publique."

Une seconde crèche sur un emplacement pollué
Positif oui mais… sur le marché en centre ville, les candidats de l’opposition se plaisent à souligner les failles. Une crèche "déjà pleine" pour Antoine Froissart, jeune militant LCR, "trop petite" pour Steeve Briois, candidat du Front national, un manque crucial d’activités ludiques pour Marine Le Pen: "On pourrait construire une aire de jeu sur le terril du Pommier mais c’est une question de priorité…" Laurent Bocquet, candidat UMP, accuse la mairie actuelle de procéder en dépit du bon sens: "Ils font le projet d’une seconde crèche sur Beaumont alors que c’est un emplacement énormément pollué à cause de la proximité d’Ikéa et du TGV! "


Le meilleur moyen de faire exister la ville

Cette dénonciation est jugée ridicule par Jean-Pierre Chruszez, directeur de campagne de Gérard Dalongeville : "On n’est pas cons au point de mettre un crèche dans une zone polluée… en revanche, une seconde crèche est le meilleur moyen de faire exister la ville". Marie-Noëlle Liennemann ajoute "Nous allons également créer deux crèches d’entreprise dont dix places seront réservées aux Héninois qui ne sont pas des salariés". Cet effort ne sera peut-être pas encore suffisant mais la politique de la petite enfance reste, précise t-elle, une priorité de la liste "Une ville pour tous".

Elodie Forêt

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