Parlant du recrutement municipal massif opéré trois mois avant les élections municipales, chaque candidat y va de son interprétation.
"Je ne réponds pas à ces accusations fascistes !" A Hénin-Beaumont, entre candidats, on aime bien se taxer de "fasciste"… Mais une fois le mot lâché, Gérard Dalongeville ne donne pas d’explications sur les 150 contrats municipaux qui font grincer des dents ses opposants.
Steeve Briois, candidat FN, nous en parle le premier. Vendredi dernier sur le marché, il accuse le maire sortant "d’acheter ses employés." Aujourd’hui, c’est Daniel Duquenne qui, accusant le maire sortant de clientélisme, revient sur ses contrats. "Ces nouveaux emplois ont été assortis d’un message clair : si Gérard Dalongeville n’est pas réélu, les contrats ne seront pas renouvelés."
Des accusations qui font sourire Adjel Arbaoui, directeur du CCAS : "Il est normal que le maire œuvre en faveur de l’emploi… et il est évident que si il n’est pas réélu, sa politique ne pourra être reconduite…"
Amélie Tulet
mardi 11 mars 2008
Hénin-Beaumont - Variations sur 150 emplois municipaux
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