mardi 11 mars 2008

Lille - Aubry-Quiquet: on repart sur les mêmes bases


Martine Aubry et Eric Quiquet ne parlent pas d'une “fusion” mais d’un “contrat de gestion municipale”. Les deux candidats ont opté pour une large union de gauche pour le second tour des municipales, ouverte au Modem.

Parmi les modalités de l’accord: construction de logements écologiques, soutien aux commerces de proximité et un compromis sur la Grand place qui prévoit des “moments de piétonisation”
Les Verts n’ont pas oublié non plus l’enjeu de la communauté urbaine: un accord avec le PS, c’est pour eux l’assurance de 6 sièges à la LMCU, en cas de victoire.

“C’est une grande satisfaction, une grande joie d’être à tes côtés Martine, avec les Verts et le PS main dans la main.” Eric Quiquet n’a pas fait l’économie de remerciements vis à vis de Martine Aubry. Entamées dés dimanche soir, les négociations entre les deux partis ont abouti à un accord d’union dont l’ex-candidat Vert a loué la qualité.

“On a pris la calculette”.
En 2001, Martine Aubry était partie du principe que le vote Vert était dû à un effet de mode. Des 15% obtenus au premier tour, elle estimait ne pouvoir compter que sur 10 ou 11% au second. C’est sur cette base que s’étaient alors déroulées les négociations. Scénario tout différent cette année: les 11,58% des Verts sont considérés comme un vote d’adhésion, et les accords sont basés sur le même nombre de sièges: 12 Verts seront présents sur la liste,10 en position éligible dont 4 postes d’adjoints au maire.

Fédérer jusqu’au centre
Le MoDem? “On n’est pas du tout dans la même logique. Jacques Richir a souhaité s’associer à notre projet de rassemblement de la gauche, et nous l’acceptons”, a déclaré Martine Aubry, confirmant les rumeurs d’une liste d’union large s’étendant jusqu’au centre.
Les Verts, d’abord hostiles à un accord avec le parti centriste, ont fait profil bas. “Cela ne change rien pour nous”, estime Eric Quiquet. Martine Aubry n’a pas souhaité s’étendre davantage sur le sujet: l’accord avec le MoDem sera évoqué en fin de journée.

Mathilde Bellenger

Aucun commentaire: