mardi 11 mars 2008

Hénin-Beaumont - L’Alliance républicaine a un coup de mou.


Daniel Duquenne (18,64%) est arrivé troisième au premier tour des municipales dimanche, derrière le maire sortant Gérard Dalongeville (43,09%) et le candidat frontiste, Steeve Briois (28,53%). Difficile de se motiver quand l’issue du scrutin est prévisible. Un brin de déception et beaucoup de fatigue pour cette ultime semaine de campagne…

Ambiance fin de kermesse à la permanence de l’Alliance républicaine. Des sacs poubelles pleins, quelques ballons de couleurs et un léger coup de blues pour ses occupants. Au mur, une affiche "Redonnons des couleurs à Hénin-Beaumont." Mais après les résultats de dimanche, la campagne a perdu de sa saveur pour Daniel Duquenne et son équipe. "18%, c’est pas mal mais on espérait approcher les 23%." Le plus dur à encaisser, semble-t-il, c’est le score de Gérard Dalongeville, le maire sortant. "J’ai été très étonné par ses 43%, je pensais qu’il ferait beaucoup moins, en tout cas, c’est le sentiment qu’on a eu tout au long de ces semaines de campagne." Alors pour la dernière ligne droite, c’est service minimum. Au programme : "édition des professions de foi, deux tracts maximum et pas de terrain."

Dalongeville dans un fauteuil
"Dalongeville est dans un fauteuil : sa victoire est acquise pour le second tour et la menace du Front national est écartée." Alors pourquoi se maintenir ? "Parce que je ne veux pas que l’opposition se limite au Front national." Daniel Duquenne espère obtenir 3 ou 4 sièges sur les 35 du conseil municipal.
Et si le FN avait fait un meilleur score ? "Par réflexe républicain, je me serai retiré."

L’issue du scrutin approchant, Daniel Duquenne fait le point sur cette campagne. Il a trouvé le "porte-à-porte festif et convivial." "Les gens, ici, sont toujours courtois. D’ailleurs tous les autres candidats ont été très courtois...à part Monsieur Dalongeville." Envers son rival, le Daniel Duquenne a des mots très durs. "Dalongeville a des méthodes fascistes et anti-républicaines." Il fait à nouveau référence aux contrats municipaux de trois mois créés à l’approche des élections. "C’est du clientélisme, c’est ce qui lui a permis de faire un si bon score."
Chaude ambiance en perspective pour le prochain conseil municipal.

Amélie Tulet

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