A Lomme, la candidate PS-PC-PRG-Verts-MoDem Martine Aubry a récolté 66,74% des suffrages contre 33,26% pour son concurrent UMP Sébastien Huyghe
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dimanche 16 mars 2008
Lomme - Résultats définitifs à Lomme
mercredi 12 mars 2008
Lomme - Le Parti Socialiste en campagne pour le second tour
Et si la fusion avec Lille n'était toujours pas bien digérée à Lomme? En l'absence de second tour pour les élections communales, le Parti Socialiste craint que les Lommois se mobilisent moins pour les municipales qu'au premier tour. Dès demain, le parti se rappellera au bon souvenir des électeurs.
En 2001 les Lommois avaient accordé une petite victoire à Martine Aubry (44,68% au second tour), contrairement à Lille (50,13%) et à Hellemmes (54,19%). Cette fois, le Parti socialiste compte sur la mobilisation les électeurs lommois. Rien n'est moins sûr pourtant. La configuration est sans précédent. Yves Durand réélu dès le premier tour, les Lommois devront se rendre aux urnes pour les municipales et les cantonales uniquement.
Au Parti socialiste, on veut éviter que l'histoire se répète et s'assurer que les Lommois se mobiliseront dimanche pour le second tour. "Nous sommes conscients que la mobilisation risque d'être moins importante qu'au premier tour, mais les choses sont tout de même différentes qu'en 2001. Il y avait un vrai malaise autour de l'association, maintenant ça va beaucoup mieux", affirme, avec un brin d'auto-conviction, Jean Pattou, secrétaire de la section lommoise du PS. Pour en être bien sûr, le Parti Socialiste lance dès demain une campagne de tractage. Imprimés à 14 000 exemplaires, les tracts seront distribués dans les boîtes aux lettres lommoises. Le maire réélu y remercie les habitants de la commune pour leur participation aux élections communales et les appelle à rester mobilisés pour le second tour des municipales.
"A part les tracts nous n'avons pas trop de moyens pour mobiliser les électeurs, regrette Jean Pattou, mais bien sûr, nous sommes confiants." Une campagne d'affichage et des appels aux urnes répétés du maire dans la presse s'ajoutent malgré tout aux tracts. Histoire de ne rien laisser au hasard.
Anne Dory
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mardi 11 mars 2008
Lille-Lomme-Hellemmes : comment divorcer ?
Et si Lomme ou Hellemmes voulaient rompre leur association avec Lille? Difficile mais pas impossible. Comment se casse une fusion-association de communes?
À la manière d’un divorce, une rupture d’association entre deux communes (voir la définition d’une commune associée ) implique davantage d’acteurs que le « mari et la femme ». Considérons l’hypothèse où Hellemmes voudrait se séparer de Lille.
Première étape : Il faut qu’un tiers des électeurs d’Hellemmes, par la réalisation de deux pétitions à un an d’intervalle, exprime sa volonté de déclencher une procédure de divorce.
Deuxième étape : l’huissier. En cas de litige, il faut estimer ce qui appartient à chaque partie. Ici, il s’agit d’évaluer si Hellemmes a bel et bien intérêt à se séparer de Lille. Le préfet du Nord ordonne donc une enquête publique.
Troisième étape : le préfet du Nord intervient ensuite en convoquant l’élection d’une « commission syndicale d’habitants ». Une telle commission se compose de quatre à dix Hellemmois élus par les habitants de la ville-associée, dans les mêmes conditions qu’un scrutin
Quatrième étape : le conjoint a aussi son mot à dire. La ville-centre, Lille, donne son avis par l’intermédiaire du conseil municipal.
Cinquième étape : à la manière d’un témoin, le département exprime son opinion par l’intermédiaire du conseil général du Nord.
Décision : Si les trois avis concordent, le juge, en la personne du préfet, prononce la rupture de l’association.
En cas de désaccord, le préfet convoque le conseil général qui rend un dernier avis. Il appartient au préfet de prendre la décision finale, par voie d’arrêté préfectoral, en toute responsabilité, guidé par l’intérêt général des Hellemmois.
En résumé, il apparaît délicat, dans une démocratie, que l’Etat aille contre le vœu de rupture exprimé par un tiers des habitants d’une ville-associée.
Nathalie Gros, photo : Martin Vanden Bossche
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Lille-Lomme-Hellemmes - Comment fonctionne l’association?
Hellemmes et Lomme ont le statut de ville associée avec Lille. Un statut que les habitants ont du mal à comprendre. Le point sur l’association, ses avantages, ses inconvénients et son avenir.
A Lomme et à Hellemmes, un électeur sur quatre serait-il mécontent de l’association ? A Lomme, les listes contestant la fusion avec Lille réunissent 25,97% des voix soit 2598 électeurs. Eric Cattellin Denu a même baptisé sa liste "Non à la fusion". Les Gens d’Hellemmes regrettent que Gilles Pargneaux ne soit le maire que "d’un quart des Hellemmois", les autres "voulant du changement."
Augmenter les dotations de l'Etat
Le statut de commune associée a été mis en place avec la loi du 16 juillet 197, aussi appelée "Loi Marcellin". Premier objectif : réduire le nombre de petites communes. Deuxième intérêt : permettre aux communes d’obtenir des dotations plus importantes de l’Etat grâce à l’augmentation de leur nombre d’habitants. L’association avec Hellemmes en 1977 a offert à Lille la possibilité d’endiguer la diminution de sa population. En 2000, l’association avec Lomme a permis à Lille de dépasser le seuil de 200.000 habitants, et donc d’obtenir plus de sous de la part de l’Etat.
Manque de transparence financière
Difficile de savoir ce que l’association coûte aux Hellemmois et aux Lommois, et ce qu’ils reçoivent. La répartition des compétences entre la commune et la ville-centre pose problème. Le maire délégué perd la maîtrise des recettes de sa commune. "Lomme ne jouit d’aucune autonomie financière, accuse Didier Trédez, le maire ne décide ni des taxes foncière, ni des taxes d’habitation." Le conseil communal, devenu consultatif, ne discute que du volet "dépenses" du budget. Luc Pécharman, ex-FN, soutient que les Lommois ont dépensé 271 euros pour des investissements purement lillois en 2007. (Pour voir le tract cliquez ici)
Anne Lefevre, de l’association les Gens d’Hellemmes, réclame qu’un audit financier soit réalisé par une société indépendante. Avec les Verts, elle est déjà parvenue à ce que, pour la première fois, la commission mixte de suivi de l’association se réunisse. Une disposition pourtant inscrite dans la loi de 1971. "Cette réunion a confirmé qu’il y a quelque chose de louche, regrette Anne Lefevre, nous n’avons même pas été invité à y participer, aucun chiffre n’a été publié." Elle avance que l’enveloppe budgétaire d’Hellemmes est deux fois moins élevée que le budget moyen d’une ville de 20.000 habitants. Selon elle, alors que des villes de taille équivalente comme Loos ou Faches-Thumesnil disposent de 10 à 15 millions d’euros par an pour fonctionner, Hellemmes compose avec 5 à 6 millions.
Déficit démocratique
Dans le cas des associations de Hellemmes et de Lomme, les habitants n’ont jamais été consultés. C’est pourquoi Didier Trédez à Lomme parle d’"association décidée en catimini". Selon Anne Lefevre, "quand on parle d’association de communes dans nos réunions publiques, on réalise que les gens ne sont pas au courant."
Un manque de clarté auquel les candidats UMP, Verts et d’extrême droite entendent répondre par l’organisation d’un référendum. Etienne Forest et Sébastien Huyghe ont mis en avant cette idée dans leur programme. Sur le site de Didier Trédez, les Lommois peuvent lire : "C'est pourquoi, je vous donnerai la parole : c'est vous qui déciderez, par référendum, de poursuivre ou non la fusion avec Lille."
Opération électorale
Lors des scrutins municipaux, les Lommois et les Hellemmois votent deux fois. Une fois pour le conseil communal. Une fois pour le conseil municipal. Didier Trédez est clair, l’association entre Lille et Lomme correspond à "une décision par calcul purement électoral, pour s’assurer que Lille reste bien à gauche." Les deux communes représentent un réservoir de voix socialistes. Une opération qui pourrait d’ailleurs se retourner contre le PS lillois. Pierre Mathiot, directeur de Science-Po Lille, s’amuse du paradoxe qui veut que le centre-ville s’embourgeoise, certes, mais vote toujours à gauche. Ce sont les périphéries qui regardent à droite. En résumé, "le maire de Lille est toujours passé sans avoir vraiment besoin des voix des communes associées."
Quel bilan?
Qu’est-ce que Lomme et Hellemmes gagnent à être associés à Lille ? "Je ne trouve pas d’exemples concrets, affirme Anne Lefevre, ce n'est pas l’association qui a apporté à Hellemmes un complexe sportif, qui est un équipement normal dans une ville de 20.000 habitants." Fausse question, d’après Ludovic Coupin "l’essentiel n’est pas de savoir si les Hellemmois ont droit à quelque chose, mais s’ils ont les moyens de financer leurs ambitions." Anne Lefevre reconnaît ainsi que "les gens sont contents d’être à Lille, ville phare de la région, mais cela ne les empêche pas d’être mécontents de leur sort localement."
Nathalie Gros
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lundi 10 mars 2008
Lomme - Dur, dur pour l'extrême droite...
Drôle de soirée pour l'extrême droite à Lomme. Dans le cadre des municipales, le candidat Front National Eric Dillies y a recueilli 9,26% des voix ; pour les communales, Luc Pécharman, un dissident FN qui présentait une liste de droite nationale, s'est pour sa part effondré avec seulement 3,49% des suffrages.
Pour Eric Dillies, le tableau général est plutôt sombre. Il n'a en effet obtenu que 5,61% des voix sur Lille. En 2001, son prédécesseur Philippe Bernard avait fait beaucoup mieux avec 11,54% des suffrages. Eric Dillies ne peut même pas se consoler avec le résultat du vote à Lomme. Avec 890 voix recueillies, il arrive quatrième derrière les trois gagnants du jour (PS, UMP et Verts). Pour mémoire, Philippe Bernard avait quant à lui recueilli 1449 voix en 2001 (soit 15,34% des suffrages) dans la ville du socialiste Yves Durand.
Luc Pécharman a lui aussi connu la débâcle pour les élections communales. Après avoir quitté fin 2007 ses fonctions à la fédération locale du FN, il était à la tête de la liste "Lomme identité". Avec 3,49% des voix, il perd 9 points par rapport aux communales de 2001 où il avait glané 12,54% au premier tour, avant de faire un score de 10,78% au second. Pécharman se disait hier "victime d'un hold-up" de la part d'Eric Cattelin-Denu, candidat apolitique qui se présentait à la tête d'une liste opposée à la fusion Lille-Lomme-Hellemmes. Il faut croire que le programme proposé par Cattelin-Denu a su toucher les électeurs puisqu'il récolte 8,26% des voix.
Ces mauvais résultats semblent être le fruit d'une crise plus grave qui touche le Front National dans son ensemble. Eric Dillies avait ainsi été intronisé officiellement par le FN comme candidat aux municipales à Lille car Philippe Bernard est sous le coup d'une enquête judiciaire. Ce dernier n'avait pas vraiment apprécié son remplacement de dernière minute et il déclarait à Nord Eclair au moment de cette annonce qu'il devait s'agir d'un "canular"... Quant à Luc Pécharman, il avait quitté en décembre la fédération Nord-Pas-de-Calais du FN, dirigée par Carl Lang, suite à la suspension de Philippe Bernard par Jean-Marie Le Pen. Au final, le FN lillois a perdu sur tous les tableaux.
Alexis Hache
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Lomme - Un "retour à la normale" pour Yves Durand
Yves Durand, élu dès le premier tour des élections communales, se félicite de sa victoire et reste "confiant" sur le ballotage de Martine Aubry.
Un tonnerre d'applaudissements à l'annonce de la victoire d'Yves Durand. "C'est un retour à la normale pour Lomme. On a fermé la parenthèse de 2001" déclare le candidat socialiste devant la foule amassée dans l'hôtel de ville.
Le maire socialiste fait ici référence à l'élection de 2001, où il avait été mis en ballottage par le MoDem et le Front national. Une large victoire à laquelle il ne s'attendait pas forcément : "J'étais confiant, mais je ne pensais pas être élu dès le premier tour. Avec sept listes en compétition, cela me semblait extrêmement difficile. Mais cela donne encore plus de poids à cette victoire." Satisfaction, donc, mais également un regret : que les Verts (7,63%) aient choisi "une stratégie qui ne leur a pas été favorable, puisqu'ils ne font pas partie de la majorité", explique le maire socialiste.
Concernant le ballottage de Martine Aubry, il s'est déclaré "confiant" quant à l'issue du second tour. C'est au contraire une douche froide pour Denis Vinckier, tête de liste du MoDem, qui avait mis Durand en danger en 2001 en raflant un grand nombre de sièges au conseil communal. "C'est un sursaut démocratique, mais pas dans le bon sens!", ironise le candidat. "Ce n'est rien d'autre qu'un vote sanction contre Nicolas Sarkozy. Les électeurs qui ont voté pour lui en 2007 ont essayé de se racheter en votant à gauche."
Didier Trédez, tête de liste UMP, regrette bien évidemment qu'il n'y ait pas de second tour. Mais il considère néanmoins qu'il a "rempli (sa) mission" : "Nous sommes présents au Conseil municipal, et on sera la seule vraie alternance face aux socialistes." Du côté de l'extrême droite, Luc Pécharman accuse Eric Cattelin-Denu d'être responsable de la défaite de sa liste : "On a été victimes d'un hold-up de sa part, explique le candidat frontiste. Il a volé les voix de l'extrême droite. Il a décidé de faire campagne sur un seul thème, la fusion avec Lille, alors que nous, nous avions un vrai programme, beaucoup plus complet."
Lucile Sourdès
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Lomme - Les socialistes en force
La liste du socialiste Yves Durand, maire sortant de Lomme, remporte les élections communales avec 57,11% des voix.
C'est le parti socialiste qui remporte les élections communales à Lomme. Yves Durand, maire sortant, est réélu avec 57,11% des votes exprimés. Pas de ballottage donc pour le candidat socialiste. Il laisse derrière lui la liste UMP menée par Didier Trédez, qui remporte 14,22% des voix, et la liste d'Eric Cattelin-Denu, candidat apolitique ancré à droite, qui récolte quant à lui 8,26% des voix. Celui qui l'avait mis en ballottage en 2001, le candidat du MoDem Denis Vinckier, n'obtient que 6,01% des votes exprimés.
Les Lommois votaient également pour les listes des candidats qui se présentaient à Lille. Martine Aubry remporte 46,61% des votes exprimés. Sébastien Huyghe (UMP) récolte 17,37% des voix, Eric Quiquet (Verts) 11,79% et Eric Dillies (Front national) 9,26%.
Lucile Sourdès
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dimanche 9 mars 2008
Lomme - Résultats des élections communales
Yves Durand, le maire sortant de Lomme, est réélu dès le premier tour avec 57,11 %.
Le candidat PS Yves Durand, le maire sortant de Lomme, a obtenu 57,11% des voix. Il est réélu au premier tour.
Il est suivi du candidat UMP Didier Trédez qui obtient 14,22%.
Le candidat apolitique Eric Cattelin Denu remporte 8,26% des voix. Le score des Verts emmenés par Vincent Dhélin est de 7,63%. Denis Vinckier pour le Modem obtient 6,01% des voix.
Le Front National ( 3,59%) et la LCR (3,29%) ne dépassent pas les 5%.
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Lomme - À Lomme, on vote trois fois
Municipales, communales, cantonales, les Lommois ont voté trois fois ce dimanche. La participation n'est pourtant pas la même pour tous les scrutins. Certains électeurs refusent leur bulletin à l'urne municipale.
Il est 13h00 à l'hôtel de ville, le pic d'affluence est passé. Au bureau de vote des communales on se félicite de la participation: 457 votants sur 1274 inscrits,soit près de 36%. De l'autre côté de la barrière au bureau des municipales, seulement 407 votes ont été enregistrés. "Il y a des gens qui votent juste pour Lomme. Ils sont seulement intéressés par leur ville", témoigne le président du bureau de vote des communales. Dans les autres bureaux, la tendance est la même. A l'école Georges Sand, Francis Sannier préside le bureau de vote pour les municipales. Il voit des gens voter pour les communales et partir sans s'être intéressés aux élections pour Lille-Lommes-Hellemmes. "Certains n'ont pas intégré qu'il faut voter trois fois, on essaye de leur expliquer. Il n'y en a qui sont partis sciemment", atteste Francis Sannier. D'autres mettront bien les deux bulletins dans les urnes, mais sans conviction. " Je vais voter pour les deux, de toutes façons on n'est plus lommois", commente Claude amèrement.
Morte l'identité lommoise? Ce n'est pas l'avis de Geneviève 78 ans. " Je voterai pour les deux, et pourtant je suis lommoise depuis toujours. On a quand même eu des résultats", et Geneviève d'ajouter que, de toute façon, elle n'a jamais raté une élection.
Anne Dory
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