mardi 4 mars 2008

Lille - Le MoDem espère rassembler de vive voix


La salle du gymnase place Sébastopol accueillait hier la dernière grande réunion publique du MoDem. Sous l’œil de plus de 250 sympathisants, Jacques Richir a esquivé la question d’un ralliement avec le PS entre les deux tours… pour le moment.


"Osons rêver tous ensemble, osons créer à Lille un grand mouvement démocrate". Jacques Richir (photo ci-contre) lève les bras en signe de victoire sous une salve d’applaudissements. Au terme d’un meeting qui a duré deux heures et demi, le chef de file du parti centriste lillois affiche une mine confiante : "Nous serons la surprise du premier tour."


L’animateur de la réunion alerte le numéro 17 de la liste, Guillaume Opely-Gadji alors qu’il prend doucement la parole : "Attention, vous manquez de voix !" L’enseignant n’y voit pas de mauvais présage, il poursuit… "Mon engagement, c’est celui du refus des petites phrases et le désir de faire la politique autrement." Tour à tour, treize colistiers viennent expliquer pourquoi ils se son
t engagés aux côtés de Jacques Richir.


Mettre la main à la pâte
Un étudiant, une architecte, un sportif, une assistante sociale, les candidats du MoDem ne sont pas des professionnels de la politique. Jacques Richir veut y voir le symbole de leur engagement réel dans la vie de la cité. Et dans celle de son équipe. En témoigne la motivation des militants qui se retrouvent pour nettoyer la salle à la fin du meeting.

Pierre, 26 ans, fait partie des militants qui rangent les 250 chaises du Gymnase. Un geste gratuit mais pas anodin qui colle à son idée de la politique.




La politique, "pas si compliqué que cela ?" La question du ralliement au PS entre les deux tours contredit l’affirmation de Pierre.


Orange bleue ?
Si Jacques Richir refuse de se prononcer, il accepte l’écharpe bleu ciel que lui offre un militant aubryiste au pied de l’estrade.

Soufyane, 19 ans, a attendu la fin de la réunion, pour faire "ce petit cadeau" au candidat social-démocrate. Il espère vraiment un rapprochement entre Martine Aubry et Jacques Richir.


Pour l’instant, les militants ne veulent pas en entendre parler. "On a jusqu’au 8 mars, minuit pour faire passer le message" rappelle Benjamin Tessier, 22 ans. Martine Pattou, numéro 2 de la liste, s’apprête à envoyer des courriers et à inviter des amis à dîner. "Chaussures aux pieds, tract à la main", les militants MoDem quittent la salle du Gymnase, bien décidés à rassembler plus de 10% des voix.

Nathalie Gros

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