Jean-Marie Le Pen est venu soutenir Eric Dillies, le candidat frontiste aux municipales de Lille, lors d’une conférence de presse mardi 4 mars dans un grand hôtel du centre de Lille. Steeve Briois et Marine Le Pen, candidats aux municipales d’Hénin-Beaumont et Guy Cannie, actuel conseiller municipal et candidat à Roubaix, avaient aussi fait le déplacement.
Eric Dillies est assis entre les Le Pen père et fille. Il n’est pas encore rompu à l’exercice des caméras. L’homme enseigne les mathématiques dans un établissement scolaire privé. Quand Jean-Marie Le Pen lui a demandé de se présenter, mi-janvier, pour remplacer Philippe Bernard, soupçonné dans des affaires de justice et suspendu du parti, il n’a pas pu refuser. C’est la "renaissance du Front national" qui lui a donné confiance pour se lancer dans la bataille des municipales. Ce n’était pas gagné : il est presque méconnu du public. D’ailleurs, d’après lui, c’est parce qu’il est un anonyme pour beaucoup de Lillois que ni son nom ni son visage ne figurent sur son affiche de campagne.
Différents sondages créditent Eric Dillies de 5 à 8% des suffrages exprimés au premier tour des municipales à Lille. En 2001, le précédent candidat FN, Philippe Bernard, avait obtenu 11% des voix. Si Lille n’a aucune chance de voir l’élection d’un candidat frontiste, les personnalités locales et nationales, en soutenant ce candidat, veulent faire en sorte que le FN obtienne un score au moins équivalent.
"La mondialisation et l’immigration ne sont pas une chance pour la France."
Eric Dillies évoque très rapidement l’immigration et la mondialisation. Il ne dévoile pas son programme pour autant. Ce qui compte aujourd’hui, c’est d’accueillir Marine Le Pen (pour la deuxième fois en une semaine), son père, et deux candidats locaux bien placés dans les sondages.
Lucie Romano
mardi 4 mars 2008
Lille - Eric Dillies, un candidat FN presque inconnu et bien entouré
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